jeudi 19 février 2015
Brigade fruitière - 2
La brigade veille au grain pour protéger les braves gens, mais aussi les fruits qui tentent de s'adapter, comme cette maman fraise qui porte un chapeau.
Parallèlement je trouve que c'est l'occasion de coller quelques inquiétudes orwelliennes, une situation comme celle-là est une bonne occasion de réduire les libertés, pour la bonne cause évidemment...
Il manque des récitatifs dans cette série brigade fruitière. Ils s(er)ont préparés à part. La brigade fruitière en maintenant envisagée comme une série de dessins sur laquelle on pourra encastrer divers récitatifs élaborés séparément, avec lesquels on peut se raconter l'histoire qu'on veut. On pourrait donc aussi mettre les dessins dans un ordre variable, selon l'histoire qu'on se fabrique.
Je commence à penser qu'il serait bien de créer un peu d'interactivité entre le lecteur et les dessins (et les textes dans le cas présent).
Technique habituelle, format original A4.
mardi 17 février 2015
Miam !
Toujours dans le cadre du Grand Atelier et de nouveau une tentative de faire autre chose que des animaux.
Technique habituelle, format A4.
brigade fruitière - 1
Après un terrible accident (probablement une explosion d'usine chimique), les fruits et légumes deviennent géants et prennent vie. Ils n'ont rien demandé mais maintenant ils sont obligés de vivre parmi nous. La population est affolée par la présence de ces nouveaux habitants. Le gouvernement réagit en créant la Brigade Fruitière pour mettre de l'ordre et rassurer les braves gens. C'est pas toujours sympa.
J'ai l'intention de faire une série sur cette idée, histoire de parler de migration et d'intégration.
... Et en même temps au départ j'avais très envie de faire la police des bananes !
Vachtroumpf
Toujours dans cadre du Grand Atelier, je fais ce dessin beaucoup plus explicite sur l'exploitation animale. C'est un peu basique et un peu déjà vu, mais ça semble fonctionner.
Rotring 0.7, 0.5 et 0.3 sur Daller-Rosney A4 160g. Couleurs gimp.
Le parl-o-chien
En 2014-2015, je suis inscrit au Grand Atelier au Beaux Arts de Nantes. Chaque participant cherche à y développer un projet personnel, guidé par Monsieur François (Taverne), Monsieur Tangui (Jossic) et Monsieur Victor (Belmoustakov).
Je cherche à raconter une histoire d'horreur qui parle d'une maison hantée par une vache. En fait, la maison est construite sur un champ où venait la vache et c'est le champ qui est hanté. On découvre que la vache a été massacrée par un fermier zinzin qui la maltraitait (et donc elle fait comme tous les fantômes qui hantent des maisons : elle met le bazar tant que son âme n'est pas en paix).
Je voulais à la fois raconter une histoire un peu grand guignol (pour s'amuser) et parler de la domestication et de la violence (là c'est pas drôle). L'utilisation de l'anthropomorphisme permet des ponts entre les humains (ici humanimaux) et les animaux et peut amener (à dénoncer) l'horreur et la violence un peu partout, par exemple : manger un steak conduit assez vite au cannibalisme. En gros parler de maltraitance envers les animaux permet de parler de violence sociale (finalement, au quotidien on tolère beaucoup les deux...). C'est une idée classique dans le genre horrifique, mais avec le dessin on peut renforcer l'idée en représentant les gens en animaux.
Dans cette histoire je voulais insérer quelques publicités pour des appareils en rapport avec le sujet. Ici le "parl-o-chien" est un appareil qui permet à un chien de parler aux humains dans leur langue.
Evidemment on peut toujours débrancher l'appareil quand le chien nous dit quelque chose qui ne nous plait pas. Ça marche comme ça un animal de compagnie, non ?
En principe le dessin se présente horizontalement, ce qui fait qu'on lit bien que c'est de la réclame, mais si on veut la lire il faut tourner la page. En faisant ça j'espère mettre le lecteur face à son masochisme quotidien : c'est lui qui décide de lire la pub, en connaissance de cause. Soumission librement consentie...
Evidemment tourner son écran n'est pas toujours pratique, donc je poste ce dessin dans le sens vertical, ce qui bousille l'effet souhaité. Dommage.
Rotring 0.7-0.2, Daller-Rosney A4 160g. Couleurs Gimp.
plein la vue
Un peu marre de faire tout le temps les mêmes animaux (mais, c'est toi le mouton ?), je tente des formes extra-terrestres.
Après coup je réalise que les deux gros montres sont en forme de quéquette, mais c'est involontaire car j'aime bien éviter les trucs sexuels dans mes dessins.
J'ai dans l'idée de faire une version stéréoscopique de ce dessin, d'où le petit schéma rappelant les viewmasters. Pour un dessin gavé d'yeux ça me parait approprié.
Rotring 07-02, Daller-Rosney A3 160g, couleurs gimp.
Le bazar atomique
Après avoir re-re-re-re-re-relu les livres de Jean-Pierre Putters, j'ai eu envie de faire une série de dessins évoquant le folklore de série Z et ses affiches de film... finalement j'en ai fait qu'un.
Fait au Rotring 07-0.2 sur Daller-Rosney A3 160g.
Couleurs gimp, y compris le trait.
Miaou !
Une nouvelle discussion enflammée avec Laurent (Lurch) nous conduit à vouloir faire un petit fanzine. Petit projet de couverture pour un fanzine "Miaou"destiné à motiver Lurch le fan des chats.
Isograph, Daller-Rosney 160g, couleurs gimp.
Dessins à lunettes
(stéréoscopie)
(anaglyphe - trait)
(anaglyphe couleur)
(anaglyphe gris)
J'ai une crise d'enthousiasme due à la découverte de la pratique du dessin en relief. J'ai donc acheté un stéréoscope ici : http://www.nvp3d.com/fr/shop
Voici ci-dessus deux vues stéréoscopiques du stéréoscope en question, photos prise avec l'appareil stéréoscopique "finepix real 3D" de chez Fujifilm (La qualité des images de cet appareil photo n'est pas très bonne, mais ses deux objectifs permettent de prendre très facilement des photos en stéréo et l'écran auto-stéréoscopique intégré permet de voir immédiatement et sans lunettes le résultat en relief : génial !)
Et j'ai trouvé des lunettes anaglyphes dans ce livre :<ref du livre>
L'idée de cette expérience est de voir si je peux être assez précis pour faire un dessin stéréoscopique par une approche traditionnelle. Il faut donc des volumes géométriques élémentaires, des volumes arrondies complexes (comme le personnage) et du texte.
Le résultat semble indiquer que le texte est la partie la plus difficile à réussir.
Les deux dessins gauche et droite sont réalisés comme d'habitude (isograph et Daller-Rosney 160g) et la couleur faite sous gimp.
L'encrage original a été colorié au promarker, de sorte qu'on a dispose d'un dessin couleur en relief entièrement réalisé sans ordinateur.
Le stéréoscope permet de voir si on fait une erreur pendant la phase de crayonné. C'est assez étonnant de voir son crayonné incomplet en relief.
<montrer le crayonné ici>
En pratique, je procède en réalisant un premier crayonné (à gauche).
Pour le second crayonné (à droite) c'est plus compliqué :
- je trace ma perspective (point de fuite décalé) ainsi que les formes géométriques simples,
- pour les formes complexes je place des repères en m'aidant de la perspective pour décaler correctement différents points de ces formes en fonction de leur profondeur dans le dessin. Avec la table lumineuse, je superpose les deux dessins, ce qui me permet de raccorder les points de repère sur le second crayonné, il faut simplement faire attention à ajuster le décalage horizontal du tracé entre deux points de repère,
- pour le texte, il est inscrit dans un plan vertical, donc la table lumineuse permet de décalquer le texte du premier dessin en le décalant selon sa profondeur.
La partie encrage/scan/coloriage est la même que d'habitude.
La version anaglyphe est nettement moins concluante que la version stéréo, mais presque tout le monde possède une paire de ces lunettes rouge et bleu (sinon comment on fait pour regarder la créature du lac noir ???), j'ai donc quand même posté les résultats en anaglyphe.
Par la suite, j'imagine bien combiner ce relief virtuel avec du relief réel (pop-up, sculptures en papier, collage/découpage d'épaisseurs de papier). Quelques nouvelles dimensions narratives à explorer...
Une référence qui joue sur le fond et la forme avec le relief : Julius Corentin Acquefacques 5 - la 2,333e dimension, de Marc-Antoine Mathieu, chez Delcourt.
Mauvaise grippe
Premier dessin avec des saucisses vivantes.
Réalisé dans le cadre du cours "illustration et bande dessinée" de Tangui, en 2013.
L'exercice portait sur la bichromie, ici un assemblage de bleu et rouge.
Pas très satisfait du résultat je n'ai pas résisté à l'envie de refaire mon dessin avec plusieurs feutres de couleur... donc pas du tout de bichromie ici.
Feutres fins Staedtler 0.3 et Promarker sur papier machine 90g ordinaire.
Rencontre émouvante
Voyage dans le temps et dinosaures,... il manquait juste un peu de caca pour que ça soit vraiment bien.
Rotring isograph (0.7-0.2) sur Daller-Rosney A4 (160g).
Mise en couleur avec gimp (l'original est ensuite passé en couleur directe, en utilisant les couleurs les plus proches parmi les promarker's).
Suite à une discussion avec Tangui Jossic, je tente le trait en couleur pour adoucir le dessin.
Théorie du tout et n'importe quoi
Dessin fait pour Laurent "Lurch" après une discussion technique au cours de laquelle chacun débordait d'enthousiasme, moi pour les techniques traditionnelles et lui pour le tout numérique.
Réalisé au rotring isograph (0.7, 0.5, 03 et 0.2) sur une page A3 (Daller-Rosney, 160g), scanné puis mis en couleur avec gimp.
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